Foie gras : plainte contre la France
Source L214
PeTA, la Fondation Brigitte Bardot, la SPA et L214 portent plainte contre la France devant la Commission européenne pour non application d'un texte européen interdisant l'installation de cages individuelles dans la production de foie gras depuis le 31 décembre 2004 (avant leur disparition définitive le 31 décembre 2010).
Un peu de tendresse !
Source Koala
Pour voir la vidéo, cliquez ici :
Enquête dans un élevage de poules pondeuses en batterie de cages
Source L214
Violation flagrante des lois de protection animale et carence des services vétérinaires français.
L'association de protection animale L214 démontre, images à l'appui, la violation flagrante de la loi dans un élevage situé en Bretagne. Les cages contiennent généralement 5, parfois 6 voire 7 poules là où la loi en autorise seulement 3 ! De plus, les images montrent des cadavres en décomposition empêchant momentanément le convoyage des oeufs vers le centre de tri.
L'abattoir Charal de Metz a été infiltré par un enquêteur de l'association de protection animale L214.
Source : Solidaritok et L214
Les images tournées en caméra cachée sont sans appel. Que ce soit en abattage rituel ou non, le non respect de la réglementation en vigueur entraîne des morts insoutenables : des bovins (vaches, boeufs) suspendus par une patte à la chaîne d'abattage s'agitent désespérément pendant de longues minutes avant de rendre leur dernier souffle. L214 porte plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux et dénonce la tromperie de l'entreprise envers les consommateurs.
Une réglementation sans effet, des souffrances évitables
Pour l'abattage standard, les bovins sont étourdis puis suspendus à la chaîne d'abattage, mais au lieu d'être immédiatement égorgés comme l'exige la réglementation, l'employé chargé des mises à mort accumule du retard ce qui entraîne une reprise de conscience des animaux avant leur égorgement.
Concernant l'abattage rituel (sans étourdissement préalable à l'égorgement), la vitesse de la chaîne d'abattage est inchangée par rapport à l'abattage standard (entre 50 et 60 bovins à l'heure). Cette cadence ne permet pas d'attendre le temps nécessaire à une saignée complète dans le tonneau à contention. Pourtant la réglementation exige que « l'immobilisation [soit] maintenue pendant la saignée. »
Comme le montre clairement les images, ces deux principales violations entraînent une mort des bovins en toute conscience, suspendus par une patte à la chaîne d'abattage.
L'enquêteur a pu constater que ces infractions étaient répétées et quotidiennes.
Les mensonges de Charal
« Notre groupe a fait de la protection animale un volet central et spécifique de sa politique "Qualité", qui va au-delà des exigences actuelles et préfigure les évolutions réglementaires. » C'est ainsi que se présentait Charal dans une lettre à L214 motivant un refus de visite. L'enquêteur a également pu constater le changement momentané des pratiques de l'abattoir à l'occasion d'un audit mené par McKey, le fournisseur des steaks chez McDonald's.
Services vétérinaires inefficaces
Les Services vétérinaires pourtant présents en permanence dans l'abattoir ont montré leur incapacité à faire respecter la réglementation de protection des animaux. Ces constatations corroborent celles de l'Office alimentaire et vétérinaire (OAV) de la Commission européenne qui relève des défaillances récurrentes des Services vétérinaires français. Au cours de sa dernière mission, l'OAV a notamment pointé explicitement l'insuffisance de formation des agents officiels concernant le bien-être des animaux.
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