Depuis un mois environ, des chiens et des renards meurent aux Marvis, pour des raisons inconnues. Les riverains commencent à trouver ça louche.
UN cadavre de renard, ça passe. Deux, ça interpelle. Si on ajoute des chiens morts d'un mal inconnu et des chats qui disparaissent, ça inquiète ! Plusieurs habitants du chemin des Marvis aimeraient bien connaître la raison de ces décès
à répétition.
C'est Jean-Louis Bastide, président de l'association de quartier du chemin des Marvis, qui a souhaité tirer la sonnette d'alarme. Il
raconte : « C'était il y a environ trois semaines. J'ai découvert deux cadavres de renard sur un terrain privé, à côté de la dernière maison des Marvis ». Il a appelé les services sanitaires de la mairie, qui ont dépêché une société
d'équarrissage sur place afin de les récupérer.
Enfin, en récupérer un, car pour une raison inexpliquée, la société a laissé l'autre, qui traîne toujours dans le terrain vague, en état de décomposition avancée. « Le problème, c'est qu'on ne sait pas de quoi il est mort. Alors, pensez-vous que c'est raisonnable de laisser ce cadavre ici, alors qu'il y a des gamins qui ne jouent pas loin ?
Il a peut-être la rage, ou autre chose ! » s'inquiète M. Bastide.
Un dogue de 5 mois mort, mais de quoi ?
Un oubli d'autant plusregrettable que des chiens meurent pour des raisons inconnues, depuis quelques semaines. Une habitante du quartier, qui a tenu à garder l'anonymat, a ainsi perdu son chien il y a quelques jours : « C'était un petit dogue de cinq mois. Il a été se promener dans la petite forêt qui borde le chemin des Marvis et est ressorti plus tard, à l'autre bout. Il ne sentait pas bon. Quelques jours après, il s'est mis à vomir. Le vétérinaire n'a rien pu faire, il est mort », raconte-t-elle. A-t-il été mordu, ou a-t-il touché à une charogne ou à des produits empoisonnés ?
Nul ne le sait. En tout cas, selon les habitants du quartier, le décès de ce dogue n'est pas un cas isolé. Au moins deux autres
chiens sont morts de cette façon. Yvette Blin, une autre habitante du quartier, a encore un autre problème : « Je viens de perdre un petit chat siamois, il n'est pas venu depuis deux semaines. J'ai d'autres chats qui ont disparu aussi».
Bref, cette mortalité d'animaux domestiques et sauvages inquiète et agace aux Marvis. Jean-Louis Bastide aimerait donc que « le renard abandonné dans le champ soit analysé afin de savoir de quoi il est mort. On commence à avoir peur ».
Romain VAN-DYCK