Exclusif. L'Hebdo de Genève a pu parler à Ronnie Lee, le premier
écoterroriste de l'histoire. L'Anglais de 58 ans exige la création d'un
tribunal de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.
L'Hebdo : Que savez-vous des activistes qui ont mis le feu à la maison de vacances de Daniel Vasella, patron de Novartis ?
Ronnie Lee :Pas grand-chose. J'en ai juste entendu parler dans les médias. Vous
savez, j'ai quitté l'activisme. J'ai laissé la place aux jeunes.
Aujourd'hui, je me limite à soutenir la vingtaine de nos militants
emprisonnés en Angleterre.
Condamnez-vous les opérations commando qui ont défrayé la chronique en Suisse ?
Non. En fait, je les comprends. La pression de la part de la justice
sur les activistes est trop forte. Ils ne peuvent plus manifester sans
être menacés. Les frustrations sont énormes. Et les lois censées
protéger les animaux contre des expériences inutiles et des tests
inhumains changent trop lentement.
Mais pourquoi recourir à la violence ?
Ces actions font souffrir les gens qui gagnent de l'argent sur le dos
des animaux et les torturent. N'attendez aucune compassion de ma part
pour des personnes qui n'en ont aucune pour les animaux. S'ils sont
blessés durant une action, c'est leur problème. Pas le nôtre.
Vos propos sont radicaux. Pourquoi, parce que vous avez passé plus de huit ans derrière les barreaux ?
Je ne le regrette pas pour un penny. Au début, nous étions six pour
lutter en faveur les droits des animaux. Aujourd'hui, ils sont des
milliers, partout dans le monde. Nos actions ont en outre permis de
faire évoluer la cause. En Angleterre, par exemple, l'industrie de la
fourrure a disparu du paysage. Le nombre d'animaux sacrifiés sur
l'autel du projet des groupes pharmaceutiques a également baissé. La
lutte continuera tant que ce massacre inutile d'animaux sans défense se
poursuivra.
Pourquoi avoir recours à la violence ?
Il faut s'entendre sur la notion de violence. Pour moi, c'est de
l'autodéfense des animaux. Ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes,
alors qu'ils sont nos égaux, qu'ils ont les mêmes droits que nous.
Nos égaux ?
Qui a donné le droit à l'être humain d'utiliser d'autres êtres vivants
à son profit ? L'espèce animale a les mêmes droits que nous. Ils sont
comme nos enfants. Vous, par exemple, vous ne réagiriez pas si un
enfant était abusé sexuellement ? Bien sûr que oui. Nous, c'est la même
chose, mais pour les animaux. Reste que nous dérangeons. Si les lois
sont trop dures avec nous, si nos camarades sont emprisonnés, c'est
parce que les politiciens sont sous la coupe des entreprises
pharmaceutiques. Elles sont très puissantes. Elles les manipulent. Nous
sommes les derniers à faire peur à ces génocidaires.
Génocidaires ? Vous plaisantez !
Les gens comme Vasella sont des génocidaires. Et ils doivent être
punis. Ce sont des criminels comme les nazis l'ont été après ce qu'ils
ont fait aux juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont réduit en
esclaves des milliards d'animaux pour leur profit. Il est là, le
scandale. Il faut mettre en place un tribunal comme celui de Nuremberg
pour les crimes contre les animaux.
Et, si vous pouviez parler à Daniel Vasella, que lui diriez-vous ?
Que c'est un être cruel et méprisable. Ce que fait son entreprise est
déplorable. Il doit être jugé pour ce qu'il fait aux animaux. Il agit
contre la nature. Comme beaucoup d'autres, il mérite de passer le reste
de sa vie derrière les barreaux. C'est un prédateur et un terroriste.
Exclusif. L'Hebdo de Genève a pu parler à Ronnie Lee, le
premier écoterroriste de l'histoire. L'Anglais de 58 ans exige la
création d'un tribunal de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.
L'Hebdo : Que savez-vous des activistes qui ont mis le feu à la maison de vacances de Daniel Vasella, patron de Novartis ?
Ronnie Lee :Pas grand-chose. J'en ai juste entendu parler dans les médias. Vous
savez, j'ai quitté l'activisme. J'ai laissé la place aux jeunes.
Aujourd'hui, je me limite à soutenir la vingtaine de nos militants
emprisonnés en Angleterre.
Condamnez-vous les opérations commando qui ont défrayé la chronique en Suisse ?
Non. En fait, je les comprends. La pression de la part de la justice
sur les activistes est trop forte. Ils ne peuvent plus manifester sans
être menacés. Les frustrations sont énormes. Et les lois censées
protéger les animaux contre des expériences inutiles et des tests
inhumains changent trop lentement.
Mais pourquoi recourir à la violence ?
Ces actions font souffrir les gens qui gagnent de l'argent sur le dos
des animaux et les torturent. N'attendez aucune compassion de ma part
pour des personnes qui n'en ont aucune pour les animaux. S'ils sont
blessés durant une action, c'est leur problème. Pas le nôtre.
Vos propos sont radicaux. Pourquoi, parce que vous avez passé plus de huit ans derrière les barreaux ?
Je ne le regrette pas pour un penny. Au début, nous étions six pour
lutter en faveur les droits des animaux. Aujourd'hui, ils sont des
milliers, partout dans le monde. Nos actions ont en outre permis de
faire évoluer la cause. En Angleterre, par exemple, l'industrie de la
fourrure a disparu du paysage. Le nombre d'animaux sacrifiés sur
l'autel du projet des groupes pharmaceutiques a également baissé. La
lutte continuera tant que ce massacre inutile d'animaux sans défense se
poursuivra.
Pourquoi avoir recours à la violence ?
Il faut s'entendre sur la notion de violence. Pour moi, c'est de
l'autodéfense des animaux. Ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes,
alors qu'ils sont nos égaux, qu'ils ont les mêmes droits que nous.
Nos égaux ?
Qui a donné le droit à l'être humain d'utiliser d'autres êtres vivants
à son profit ? L'espèce animale a les mêmes droits que nous. Ils sont
comme nos enfants. Vous, par exemple, vous ne réagiriez pas si un
enfant était abusé sexuellement ? Bien sûr que oui. Nous, c'est la même
chose, mais pour les animaux. Reste que nous dérangeons. Si les lois
sont trop dures avec nous, si nos camarades sont emprisonnés, c'est
parce que les politiciens sont sous la coupe des entreprises
pharmaceutiques. Elles sont très puissantes. Elles les manipulent. Nous
sommes les derniers à faire peur à ces génocidaires.
Génocidaires ? Vous plaisantez !
Les gens comme Vasella sont des génocidaires. Et ils doivent être
punis. Ce sont des criminels comme les nazis l'ont été après ce qu'ils
ont fait aux juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont réduit en
esclaves des milliards d'animaux pour leur profit. Il est là, le
scandale. Il faut mettre en place un tribunal comme celui de Nuremberg
pour les crimes contre les animaux.
Et, si vous pouviez parler à Daniel Vasella, que lui diriez-vous ?
Que c'est un être cruel et méprisable. Ce que fait son entreprise est
déplorable. Il doit être jugé pour ce qu'il fait aux animaux. Il agit
contre la nature. Comme beaucoup d'autres, il mérite de passer le reste
de sa vie derrière les barreaux. C'est un prédateur et un terroriste.
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