Emission diffusée le samedi 28 mars 2009 à 13h25 Un reportage de Virginie Tumorticchi. Montage : Virginie Letendre (Sunset Presse)
Chaque année, les sangliers sortent des forêts et provoquent des dégâts considérables. Quant aux fouines, discrètes et rusées, elles saccagent les greniers des pavillons de banlieue. Particuliers et communes trouvent donc des stratagèmes devant ces bêtes ennemies tels les battues aux sangliers ou les piégeurs de fouines.
A Plaisir, dans les Yvelines, les maisons ont poussé en bordure de forêt et si la faune sauvage s'est habituée aux hommes, la cohabitation n'est pas sans risque. Jean-Pierre est lieutenant de louveterie. C'est lui qui dirige les battues. La traque est difficile. Trois heures plus tard, les chasseurs tuent un premier sanglier. Suivront 3 autres et un renard. Sur le flanc de l'animal des traces de choc avec un véhicule : un accident fréquent aux abords des forêts. Serge a été victime à deux reprises d'une collision avec un sanglier : " On recense au minimum une collision par jour avec un cerf ou un sanglier. La Police nationale recense minimum quatre à cinq morts par an."
A 15 kilomètres de Caen, au bord de la mer, Damien et son épouse cohabitent avec un mystérieux animal et noctambule : une fouine. Dans le grenier, 160 mètres carrés sous le toit dont la laine de verre est endommagée et toute l'isolation à refaire. L'assurance de Damien ne remboursera qu'à une seule condition " que la fouine soit piégée et capturée parce qu'elle souhaite que le problème fouine soit éliminé avant de remettre la maison en état. " Gilbert, le piégeur de fouines pose des pièges dans le jardin et dans la maison. Bénévole, c'est un spécialiste. Les pièges sont en place mais la fouine, rusée, ne se laissera pas attraper aussi facilement : trois semaines plus tard, toujours rien !
Quand 100.000 étourneaux envahissent chaque soir depuis 20 ans la même raffinerie de pétrole, le dernier recours est " l'effarouchement ". L'effaroucheur s'appelle Paul Lefranc. Ses armes sont des rapaces dont la mission est d'attaquer les étourneaux. Pour la sécurité du site et le confort des employés, Paul Lefranc, ses collègues fauconniers et leurs huit buses ont cinq jours pour réussir à obtenir le départ définitif des étourneaux.
A Borest, près de Senlis et de l'Aéroport de Roissy, le Maire a déclaré la guerre au renard. Les poules de sa conseillère ont été exterminées, des dégâts et des maladies pourraient s'étendre. Pour venir à bout de ce problème, le Maire a fait appel à Michel Le Normand, chasseur et lieutenant de louveterie. La traque s'effectue alors depuis les voitures. " Les renards, on va les chercher principalement en bordure de village. Curieusement, la nuit, ils aiment bien se rapprocher des habitations. Dès qu'il y a des hommes, il y a de la nourriture et ils viennent chercher la nourriture. " Il y aurait 10.000 renards dans l'Oise, 3000 d'entre eux sont prélevés chaque année par les lieutenants de louveterie.
LIENS UTILES :
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