GAIA accueille favorablement la nouvelle liste positive des animaux de compagnie
Pour l'organisation de défense des animaux GAIA, la nouvelle liste
positive des mammifères ou liste des animaux de compagnie pouvant être
détenus par des particuliers et comprenant 42 espèces publiée lundi au
Moniteur Belge est indispensable pour mettre définitivement fin aux
abus qui étaient légion dans notre pays depuis plusieurs décennies.
Un
nombre incalculable de singes, loups, tigres, ratons laveurs et autres
mammifères sauvages et exotiques n'ont pas survécu aux conditions
d'hébergement totalement insuffisantes et inadaptées dans lesquelles
ils étaient détenus par des soi-disant amateurs d'animaux qu'il serait
plus sensé de qualifier de « geôliers ». Innombrables sont également
les animaux sauvages et exotiques saisis chez des particuliers
totalement incompétents, qui ont abouti dans des refuges spécialisés.
Et nous ne parlons pas ici des nombreux animaux
exotiques qui se sont échappés et ont payé de leur vie leur liberté
retrouvée et/ou qui constituaient et constituent encore une menace
considérable pour la faune indigène. La liste positive n'est aucunement
improvisée, contrairement à ce que prétend le « Conseil national des
amateurs d'animaux », mais elle est le résultat d'une analyse
minutieuse et pondérée réalisée par des scientifiques sur la base de
toute une série de critères rationnels.
La liste des animaux de compagnie ou liste
positive des mammifères est prise en exemple par d'autres pays, entre
autres parce qu'elle endigue le commerce dévastateur d'animaux
sauvages. Ici, la Belgique agit en pionnier dans le domaine du
bien-être des animaux. « Il ne faut certainement pas accepter de
revenir en arrière », souligne le président de GAIA, Michel
Vandenbosch. « Un grand nombre d'animaux courraient à une mort certaine
en cas de régression. »
L'association des « amateurs d'animaux » envisage
d'introduire une requête en annulation de la nouvelle loi auprès du
Conseil d'État bien que la ministre Onkelinx ait adapté celle-ci à
l'arrêt du Conseil d'État annulant l'arrêté royal précédent, sans
toutefois toucher au fondement de la loi. Pour GAIA, plus aucun doute
n'est permis : « Ces gens veulent à tout prix détenir le plus possible
d'animaux sauvages et exotiques. Le bien-être des animaux, la
dangerosité des animaux en question, la conservation de la faune
indigène, tout cela n'est pour eux qu'accessoire, voire sans aucun
intérêt », assène Michel Vandenbosch.
Source : GAIA
2009-08-31 15:41:00